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Les Présidents du festival BÉDÉCINÉ 2004 :

Denis BAJRAM

Né en 1970, Denis Bajram dessine déjà des albums complets à l’âge de huit ans. Il fréquente les Beaux-arts puis les Arts Déco, où il étudie la scénographie et le graphisme. Il y rencontre le dessinateur Mathieu Lauffray.

Il est remarqué dès 1987 par le Fanzine Scarce, pour lequel il dessinera aux côtés de Mathieu Lauffray ou Erich Hérenguel. Il rejoint finalement l’équipe du Goinfre en 1992, où il occupe le poste de Rédacteur en Chef pendant un an. Il réalise également des maquettes et illustrations pour Hachette, et travaille en atelier avec Mathieu Lauffray, avec qui il réalisera en 1995 « Le Serment de l’Ambre », qui sera son projet de fin d’études.

Il rencontre Guy Delcourt et Thierry Cailleteau, qui deviendront respectivement son éditeur et son scénariste sur la bd « Cryozone », une histoire de zombies en deux tomes. Il quitte alors Le Goinfre au profit d’Angoulême et de l’atelier Sanzot.

En 1998, il se lance sur le projet de sa première série en solo, « Universal War One ». Puis il fonde l’Atelier Central Park aux côtés de Freon, Alex Alice et toujours Mathieu Lauffray. Il y commence le scénario d’une nouvelle série, « Les Mémoires mortes », sous le crayon de Lionel Chouin aux Humanos.

C’est finalement à Bruxelles, capitale de la BD, de la Belgique et de l’Europe, qu’il fonde l’atelier Saint-Julien, avec la scénariste Valérie Mangin. Il y travaille aux derniers tomes d’Universal War One. Il développe également un site Web, « atelier virtuel » (www.ateliervirtuel.com), où l’on retrouve Algésiras, Mangin et Gajic...

Du côté de la bande dessinée, ses maîtres sont Mignola, Byrne, Giraud, Vatine, Mazzuchelli et Uderzo. Mais il est ouvert à d’autres supports et a été marqué à vie par Citizen Kane, Les Aventuriers de l’Arche perdue, Ainsi parlait Zarathoustra, et la Bible.

Cet insatiable touche à tout n’a pas hésité à se lancer dans la mise en couleurs informatique pour en tirer des effets spectaculaires. Parallèlement à tout ceci, il a monté un groupe de variétés se revendiquant bruyant et raté, à l’origine de quelque 150 titres, tous plus fous les uns que les autres.

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Albert WEINBERG

Après des études juridiques, Albert Weinberg fait ses premiers pas dans la bd comme scénariste. Il travaille sur la série « Buck Danny » avec Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier de 1947 à 1948. Il se charge également d’illustrations pour le quotidien Le Soir et débute dans la revue Héroic­Albums, où il dessine les aventures de Richard Deville puis de Luc Condor, jusqu’en 1954.

Il est repéré par Hergé, entre en 1950 à l’hebdomadaire Tintin, et collabore au scénario de « On a marché sur la lune ». Influencé graphiquement par Jacobs ou Hergé, il s’en affranchit rapidement pour trouver son propre style.

En 1954, Il crée sont héros « Dan Cooper » (41 albums !), un pilote de la Royal Air Force, (l’armée de l’air canadienne) à bord de son jet supersonique le « Triangle Bleu », qui sera son oeuvre la plus connue (en 1990, 15 millions d’albums déjà vendus en 15 langues). En effet, « Dan Cooper », considéré par les pilotes canadiens comme un des leurs, a reçu cette année un certificat d’appréciation, événement rarissime, et une place honorifique au Musée de l’Air d’Edmonton, le célèbre « Hall of Fame » du Canada. Les aventures supersoniques du major Dan Cooper auront mené Weinberg aux quatre coins du monde. En effet, en près de 30 ans, il a visité des bases aériennes, plongé en sous-marin, séjourné sur des porte-avions, volé en ballon, interrogé des pilotes et volé dans leurs jets ! Il a filmé, dessiné les plus infimes détails, des tableaux de bord jusqu’aux médailles des pilotes. Le prototype du « Triangle Bleu » a même été corrigé par des ingénieurs de la Sabena, compagnie aérienne Belge, afin qu’il puisse réellement voler!

Parallèlement, il entreprend des séries pour des journaux italiens, néerlandais et allemands (Baracuda). Il continue également de travailler pour le journal Le Soir, et réalise « Bib, le rallye de l’enfer » pour Michelin. Dan Cooper, lui, continue ses aventures dans Tintin, puis dans Super-As, et fut édité en albums par Dargaud.

A l’occasion de ses 80 ans, Albert Weinberg raconte quelques souvenirs dans un livre édité par le BD club de Genève, et est en Novembre 2004 l'un des présidents du festival Bédéciné d'Illzach.

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Les auteurs qui étaient présents en 2004 :

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Samedi 11/11/06

Dimanche 12/11/06

Dimanche 5/11/06